La fonte des semis
La fonte des semis, tu connais ?
C'est simple, ce sont des champignons qui ruinent les semis.
Ils s'attaquent à la base des jeunes pousses. La tige rétrécit, et à force, le plant meurt.
Alors, ils ne viennent pas par hasard, ces champignons.
Là ce sont mes dernières barquettes, je fais moins attention, je les laisse tremper dans l'eau en me disant que "ça va bien aller".
Mais non.
J'ai eu droit à ma petite piqure de rappel. Et je t'explique.
Ces champignons existent un peu partout à l'extérieur. Y a pas à lutter contre... juste à faire de la prévention.
C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles il est recommandé d'éviter d'utiliser de la terre du jardin pour ses semis. Après, je ne sais pas si le prix d'un sac de terreau vaut la diminution des désagréments quand t'as une terre fine à disposition... je te laisse seul juge 🙂
Donc, ce champignon, il ramène sa fraise quand je laisse mes godets tremper dans l'eau et que le terreau reste quelques jours détrempé. C'est son milieu, il kiffe. Alors s'il arrive par hasard (ça se propage par spores), il reste et se développe !
Dans l'idéal, je laisserais mes godets dans l'eau le temps d'humidifier la terre (je dis bien "humidifier"). Puis je les sortirais du récipient d'eau jusqu'à ce qu'ils en aient à nouveau besoin.
Si t'es vraiment motivé, tu peux aussi mettre un mulch à tes semis pour drainer le dessus ; vermiculite ou mousse de sphaigne.
Comme pour moi il a été trop tard pour mes lupins, j'ai été cueillir de la prête dans le champ d'à côté pour en faire une décoction (infuser une nuit, bouillir 30 minutes puis mélanger à 10 fois la quantité en eau... à peu près 😃 ). Ce mélange, je l'ai aspergé sur les plants et ceux aux alentours. La prêle ayant un effet fongicide.
J'ai aussi placé la barquette au soleil et au vent pour que la partie supérieure du terreau s'assèche (pas de vie sans eau) afin de limiter le développement du champignon.
Reste à attendre et voir lesquelles vont survivre, ces guerrières. Puis leur réserver une place d'honneur au Valha... au potager.