Le sylvopastoralisme, une pratique agricole ancestrale qui a le vent en poupe

Le sylvopastoralisme ?!

C’est un mode d’agriculture peu connu au Québec mais pratiqué par beaucoup de communautés humaines dans le monde. Il repose sur l’association d’une activité d’élevage (bovin, ovin, caprin, chevalin) à une activité d’exploitation forestière. Un tel système comporte des avantages économiques par la production de produits agricoles (viande, lait, fromage, laine…) ET de produits forestiers (bois de chauffage, bois de sciage, noix, fruits…). Bien sûr, c’est important mais…

L’intérêt de cette pratique repose surtout sur la création de paysages agricoles vivants, (bio)diversifiés et résilients. C’est par leur activité de broutage que les animaux (vaches, moutons, chèvres, chevaux et ânes) entretiennent la forêt. Car oui, les ruminants ne mangent pas que de « l’herbe » ; ils sélectionnent ce qu’ils consomment en fonction de leur goût et de leurs besoins parmi les plantes disponibles. Les chèvres, par exemple, sont très friandes de l’écorce des arbres, qui les aide à garder un système digestif en bonne santé.

Parmi les conséquences directes de l’activité des ruminants, on pourrait citer la prévention des incendies (par le défrichage de la végétation inflammable) et le fait de favoriser les espèces végétales ayant besoin d’un ensoleillement important (en gardant les espaces ouverts).

Deux choses particulièrement d’actualité dans le contexte des défis climatiques.

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Les plantes bio-indicatrices : connaître la nature de son sol